Mélange entre réalité et monde virtuel
Qu’est-ce que la réalité augmentée ? Contrairement à la réalité virtuelle, où le casque vous plonge dans un univers virtuel, le casque RA projette des animations 3D dans la réalité. Vous voyez alors apparaître des animations dans votre champ de vision.
Lorsqu’on porte un casque RA, on a l’impression de pouvoir toucher les objets et de pouvoir se déplacer dans cet environnement sans que les objets se déplacent.
Comment cela fonctionne-t-il ?
« HoloLens est en fait un ordinateur que l’on porte comme des lunettes, explique Nick Trogh de Microsoft. HoloLens embarque 6 caméras, 2 processeurs et est doté d’écouteurs et d’un micro pour la reconnaissance vocale. Avec les caméras et les processeurs, HoloLens analyse l’espace où il se trouve. »
La RA et HoloLens peuvent être appliqués dans divers domaines. Par exemple en médecine. Les informations du patient sont chargées avec le scanner et projetées en 3D durant l’opération. Cette méthode d’intervention peut être très éprouvante pour le chirurgien, car il doit surveiller constamment le patient et l’écran. « De plus, j’ai un rendu 2D du cerveau à l’écran. Les écrans sont utiles, mais je me base surtout sur mes connaissances approfondies de l’anatomie. HoloLens peut résoudre ce problème. Pendant que je m’occupe du patient, son cerveau est projeté sur sa tête. »
Premier modèle d’une technologie de pointe
Le docteur Duerinck est déjà convaincu par HoloLens. « Cela va rendre les interventions plus ergonomiques. Il n’est plus toujours nécessaire d’utiliser un pointeur et nous voyons l’anatomie à travers le patient avant de procéder à l’incision. Cela va aussi améliorer les soins aux patients », ajoute Johnny Duerinck.
Les applications en RA vont se multiplier dans le futur. Il est fort probable qu’à terme, une version réduite du casque RA prenne la place de notre smartphone. Ces appareils vont de plus en plus se répandre auprès du grand public, si bien que le prix devrait baisser.
Pour le projet INHOVA (Intra-Operative HoloLens Visual Assistance), l’UZ Brussel collabore avec une équipe de recherche de la VUB et InspireX, une filiale de De Cronos Groep.